
Parle-nous un peu du projet « Luctus Imperii ».
La sortie en Février 2015 de Total War ATTILA n'a pas révolutionné les jeux de stratégie. Pourtant, j'ai rarement attendu un jeu avec autant d'impatience. En effet, j'avais hâte de pouvoir réaliser une campagne en légendaire avec l'empire romain d'Occident, soit potentiellement l'un des défis les plus difficiles jamais rencontré !
Pourquoi ce genre de vidéo ? Pourquoi cette série ?
Après l'avoir portée aux nues, je souhaitais désormais diriger Rome à son crépuscule. Cette suite me semblait évidente ; à « Princeps Romani » devait succéder « Luctus Imperii » ( « Le Chagrin d'un Empire » ).
Quelle était la difficulté dans sa réalisation ?
Consacrant beaucoup de temps et d'énergie à la préparation, puis au tournage et au montage de chaque épisode, j'ai eu bien du mal à trouver un rythme de parution stable. En définitive, si j'y suis à peu près parvenu, ça a été au détriment d'autres projets, mais je ne le regrette pas.
Quel était l'objectif ? Quel est le résultat ?
« Non, je ne gagnerai pas, pas cette fois ; en revanche, je jure de mener ce monde à sa meilleure fin. » Telle était la devise que je me suis donnée au début de cette formidable aventure. À présent, je vous laisse juger de sa pertinence.
Qu'est ce qui te rend le plus fier dans cette série ?
Je ne suis pas le seul masochiste à avoir recherché sur Attila un game over, mais je suis heureux d'avoir su faire honneur à cette irrésistible agonie en la mettant en scène, telle une tragédie antique où les hommes impuissants luttent contre leur destinée déjà écrite.
Qu'est-ce que tu aimerais modifier dessus ?
Le sort des gages et autres mini-jeux par rapport à la série dans son ensemble est le seul élément qui n'est pas pleinement maîtrisé. Celui qui la visionnera a posteriori leur trouvera sans doute un côté brouillon et il aura raison, mais nul n'est parfait, non ?
Qu'est-ce que tu aimerais améliorer sur des formats de ce genre, à l'avenir ?
J'ignore ce que l'avenir me réserve, car à l'heure où j'écris ces lignes, « Luctus Imperii » continue ; aussi est-il encore trop tôt pour pouvoir tirer des conclusions.
Campagne Légendaire - Luctus Imperii
Présentation
Bonjour à toutes et à tous ! Moi, c'est Maxsil(l)v et je m'apprête à décrire brièvement le contenu de ma chaîne YouTube « Stratèges Hors-Pairs ».
En tant qu'historien en herbe et internaute lambda, j'essaie tant bien que mal d'y conjuguer toile et savoir, en partageant quelques-unes de mes aventures sur les jeux de stratégie et principalement la franchise Total War. Ces péripéties vidéo-ludiques s'accompagnent le plus souvent d'une forte dimension historique et/ou RolePlay.
Je fais ainsi des campagnes suivies, que ce soit en multijoueur sur Shogun II avec « Les chevaliers Jidai » ou en solo mais avec la difficulté maximale pour « Princeps Romani » et « Luctus Imperii », respectivement sur Rome II et Attila. Cependant, le contenu-phare de ma chaîne reste les vidéos de type machinima, de véritables court-métrages que je réalise avec l'aide de la communauté. Ceux dont je suis le plus fier sont d'une part « L'Âme du Samouraï » sur Shogun II, d'autre part « Le Sacrifice des Thermopyles » sur Rome II. Et tout ceci n'est – je l'espère – qu'un début !
Vidéaste de Total War Studio

Quelques mots à propos de tes débuts sur Youtube ?
Parlons-en de mes premières foulées dans le petit monde de YouTube. Je m'y suis inscrit le premier octobre 2011 – j'allais avoir dix-sept ans –, mais je n'ai vraiment débuté mon expérience en tant que vidéaste qu'à partir de l'été 2012.
Pourquoi avoir rejoint Total War Studio ? Qu'est ce que ça t'apporte ?
C'est en 2014 que j'ai rejoint ce qui s'appelait alors Total War Hexagone et qui devait devenir ensuite Total War Studio. Ça s'est fait un peu par hasard ou du moins ça n'était pas initialement prévu, mais ça a assurément été un tournant décisif, car, sans cette rencontre avec d'autres passionnés, j'aurais probablement arrêté de faire des vidéos aujourd'hui. Évidemment, ça m'a aussi recentré sur les Total War, non pas que je ne puisse pas faire autre chose, bien sûr que si, mais c'est bel et bien devenu ma priorité du moment, l'émulation interne au groupe aidant.
Avant de conclure, il me faut donc souligner la bonne entente globale qui existe entre les différents vidéastes de T.W.S et qui nous pousse jour après jour à continuer de travailler ensemble, d'autant que Sigieron, le fondateur, est toujours là pour nous inciter à aller de l'avant et ça, c'est vraiment bien.

Machinima - L'Âme du Samouraï
Parle-nous un peu du projet « L'Âme du SamouraÏ ».
C'est toujours avec émotion que je repense à « L'Âme du Samouraï », car c'est le projet de lancement de ma chaîne YouTube. Oui, je n'ai pas choisi la facilité : j'ai immédiatement débuté par une série de court-métrages de type machinima, en prenant pour support Total War SHOGUN II.
Pourquoi ce genre de vidéo ? Pourquoi cette série ?
À l'époque, j'étais un peu déçu de voir qu'aucun machinima sur des jeux de stratégie n'allait plus loin que le stade d'une bataille filmée de façon cinématique. Je regardais alors beaucoup de séries RolePlay sur des R.P.G. comme Skyrim et je voulais montrer qu'on pouvait faire de même sur les Total War.
Quelle était la difficulté dans sa réalisation ?
Dans un machinima, tout du tournage au rendu final nécessite beaucoup d'attention. Cependant, le plus dur est de parvenir à s'investir pendant plusieurs mois dans un même projet, d'autant que j'avançais à tâtons et n'avais aucune expérience en la matière.
Quel était l'objectif ? Quel est le résultat ?
Initialement, de faire beaucoup, beaucoup trop d'épisodes. Finalement, j'ai arrêté assez vite, mais j'ai trouvé un public attentif et indulgent, qui depuis est resté fidèle et à qui j'ai pu proposer d'autres idées, plus ou moins conformes à leurs attentes, mais toujours avec ma touche personnelle.
Qu'est ce qui te rend le plus fier dans cette série ?
J'ai pu montrer à moi-même autant qu'aux autres qu'il était possible de sortir des sentiers battus, pour proposer un contenu travaillé, peut-être pas maîtrisé, mais original sur les Total War. Je pense que beaucoup rêvent de pouvoir raconter en vidéo leur histoire, mais que peu finalement ont les moyens de le faire ; j'ai eu beaucoup de chance de pouvoir réaliser ce rêve.
Qu'est-ce que tu aimerais modifier dessus ?
Beaucoup de choses, mais en même temps rien, puisque cela représente mon point de départ et que je peux apprécier grâce à lui le chemin que j'ai parcouru depuis. Enfin, si j'en avais la possibilité, je referais tout de même mes répliques, car j'avais alors un microphone vraiment médiocre.
Qu'est-ce que tu aimerais améliorer sur des formats de ce genre, à l'avenir ?
J'ai pu au cours de l'été 2013 produire trois nouveaux épisodes de « L'Âme du Samouraï » et je pense qu'on voit déjà une nette amélioration. Aujourd'hui, j'ai toujours envie de faire une suite, mais je sais que je ne pourrai pas y parvenir seul, car j'ai déjà atteint mes limites avec la saison 2.
Parle-nous un peu du projet « Les Chevaliers Jidai ».
Le nom « Les Chevaliers Jidai » est basé sur un jeu de mot entre le terme japonais de sengoku-jidai et celui de Jedi, tiré de Star Wars. Cette pointe d'humour au goût douteux – je le reconnais volontiers ! – devait donner un ton plus léger à cette nouvelle série sur Total War SHOGUN II, que j'ai entreprise avec le joueur Jddelsignore.
Pourquoi ce genre de vidéo ? Pourquoi cette série ?
Nombreux sont les vidéastes qui disputent des campagnes sur les Total War, mais le plus souvent en solo, alors qu'un adversaire humain propose un challenge bien supérieur à celui de l'imbécillité artificielle. Et ça tombe bien, car j'aime les défis !
Quelle était la difficulté dans sa réalisation ?
Jouer à deux implique de trouver des moments de disponibilité communs, afin de pouvoir tourner la série. C'est tout de suite plus difficile, d'autant que ma connexion, déjà mauvaise à l'accoutumée, était alors souvent instable.
Quel était l'objectif ? Quel est le résultat ?
Entre deux saisons de « L'Âme du Samouraï », j'ai eu envie de proposer un contenu un peu moins exigeant en terme de préparation, mais à même de continuer à rendre ma chaîne active et attrayante.
Qu'est ce qui te rend le plus fier dans cette série ?
La bataille navale que j'ai disputée en direct, durant l'épisode 13. Et non, ça n'est pas une blague ! Bien que j'ai rarement commandé de façon plus anarchique mes forces, ce joyeux désordre a été très plaisant à orchestrer, puis à partager.
Qu'est-ce que tu aimerais modifier dessus ?
Après bien des épisodes, j'ai rencontré un problème de corruption de la sauvegarde, ce qui a abrégé la campagne. Finalement, nous avons conclu la série par une terrible bataille en rase campagne, mais j'aurais préféré qu'elle s'achève de façon plus naturelle !
Qu'est-ce que tu aimerais améliorer sur des formats de ce genre, à l'avenir ?
Un retour le temps d'une campagne sur Total War SHOGUN II, l'un de mes jeux préférés, n'est pas à exclure, mais si tel est le cas, alors il se fera avec des mods triés sur le volet ; de base, les batailles y sont beaucoup trop nerveuses : trois minutes de mêlée, c'est si peu !
Campagne Multijoueur - Les Chevaliers Jidai
Parle-nous un peu du projet « Le Sacrifice des Thermopyles ».
La sortie de Total War ROME II m'a permis d'explorer une autre époque et je n'ai pas laissé passer cette occasion de produire une vidéo lui rendant hommage. C'est aussi mon premier machinima réalisé avec l'équipe T.W.S (ou plus exactement Total War Hexagone, son ancien nom).
Pourquoi ce genre de vidéo ? Pourquoi cette série ?
L'idée a germé en 2014, au moment où j'atteignais le cap des trois cents abonnés. Ce qui n'était alors qu'une plaisanterie à propos du film " 300 " est vite devenue un projet sérieux : celui de réaliser ma mise en scène des événements.
Quelle était la difficulté dans sa réalisation ?
J'ai rencontré quelques difficultés inattendues pour récupérer toutes les voix des doubleurs, car il fallait souvent penser à leur rappeler de faire les répliques et parfois même remplacer l'un d'entre eux au pied levé. Ça pouvait être vraiment handicapant, car je ne pouvais pas avancer dans le montage d'une scène si je n'avais pas récupéré tous les fichiers audio la concernant, mais finalement tout a fini par rentrer dans l'ordre.
Quel était l'objectif ? Quel est le résultat ?
Les Thermopyles pour beaucoup n'existent que dans l'imaginaire façonné par " 300 ". Je ne pouvais pas omettre cette donnée, mais je ne voulais pas non plus faire un énième remake. Il me fallait donc trouver une alternative, entre historicité et théâtralité. Je pense y être plutôt bien parvenu.
Qu'est ce qui te rend le plus fier dans cette série ?
Le succès du machinima, grâce notamment à la visibilité donnée par T.W.S, est ma plus grande source de satisfaction, car c'est la vidéo la plus visionnée de ma chaîne et je trouve que c'est aussi l'une des plus représentatives du travail que j'ai accompli.
Qu'est-ce que tu aimerais modifier dessus ?
Étonnamment, pas grand chose. Bien sûr, on pourrait trouver quelques erreurs qui mériteraient d'être corrigées, mais le rendu est vraiment à la hauteur de mes attentes et je ne tiens pas à effectuer une quelconque modification.
Qu'est-ce que tu aimerais améliorer sur des formats de ce genre, à l'avenir ?
Je n'ai jamais souhaité faire de suite et ai toujours été très clair à ce sujet. Bien sûr qu'il y aurait matière à s'attarder davantage sur l'étape suivante : la bataille de Salamine. Néanmoins, cette vidéo est un hors-série et je tiens à ce qu'elle le reste.
Machinima - Le Sacrifice des Thermopyles
Parle-nous un peu du projet « Princeps Romani ».
« Princeps Romani », littéralement le Premier des Romains, est une campagne en légendaire, où j'incarne le camp d'Octavien, futur Auguste, dans le but de mettre fin à un siècle de guerres civiles.
Pourquoi ce genre de vidéo ? Pourquoi cette série ?
Avec la sortie de l'Emperor Edition pour Total War ROME II en Septembre 2014, je n'ai pas résisté à la fièvre du moment, à savoir réaliser une série sur la nouvelle campagne Imperator Augustus, mais en faisant le choix d'une difficulté maximale, car « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ! »
Quelle était la difficulté dans sa réalisation ?
Proposer une série de trente-sept épisodes (plus de dix-huit heures de contenu vidéo !) sans donner l'impression de tourner en rond est un exercice bien plus délicat que celui de remporter la campagne en elle-même. Or, malgré mes efforts et l'ajout notable de gages proposés par la communauté, j'ai tout de même dû précipiter la fin de l'aventure, devenue à la longue trop répétitive.
Quel était l'objectif ? Quel est le résultat ?
Ma force est de pouvoir sortir des sentiers battus, en essayant de proposer un contenu différent de celui que l'on a l'habitude de visionner sur les Total War. Néanmoins, cette originalité a un coût, puisque le public amateur de let's play ne songera pas spontanément à emprunter des chemins détournés. Faire cette campagne solo est donc aussi un moyen pour moi de gagner en visibilité.
Qu'est ce qui te rend le plus fier dans cette série ?
Je ne suis pas mécontent d'avoir laminé si facilement l'imbécillité artificielle; bien que je n'aie pas mené la campagne à son terme, ma victoire finale ne faisait plus aucun doute !
Qu'est-ce que tu aimerais modifier dessus ?
Avec le recul, je trouve à « Princeps Romani », excepté son titre en latin, un manque de profondeur navrant. J'ai voulu rentrer dans le moule et, non seulement ça se voit, mais en outre ça ne me réussit pas tant que ça.
Qu'est-ce que tu aimerais améliorer sur des formats de ce genre, à l'avenir ?
La plupart des problèmes évoqués précédemment m'ont incité à lancer début 2015 une autre campagne, dont je pourrai cette fois être vraiment fier : « Luctus Imperii ». Le résultat permet d'apprécier l'ampleur des changements apportés dans la façon avec laquelle je mène un let's play.